On en parle, enfin !
Question longtemps évitée, la bagatelle est maintenant abordée à la télévision et à la radio à des heures de grandes écoutes, les podcasts sur le sujet foisonnent et une pléthore de comptes voient le jour sur réseaux sociaux, à l’instar d’Orgasme et Moi, créé par Charline Vermont, et suivi par plus de 788.000 personnes sur Instagram. Une diversité de contenus et de programmes qui permettent à chacun et chacune de trouver réponses à leurs questions, partager leurs expériences et démystifier “la chose”. Même les loveshops qui étaient avant dissimulés derrière de grands rideaux noirs dans certains quartiers ont désormais pignon sur rue. C’est le cas de l’enseigne Passage du désir, qui affiche fièrement dans ses vitrines des jouets intimes et lubrifiants. Exit le catalogue La Redoute où l’on trouvait les sextoys au milieu des appareils de massage pour le dos. Aujourd’hui, on peut aller faire son loveshopping à la sortie du travail sans aucune gêne.
L’omertà sur les réseaux sociaux
Shadow banning. Ce mot vous est inconnu ? Les entrepreneurs de la Sextech eux le connaissent bien. Orgasme, vagin, sexe,… L’utilisation de l’un de ces mots dans vos contenus et la publication risque d’être interdite ou de ne pas apparaître dans le fil d’actualité de vos abonnés. Il faut alors redoubler d’efforts pour trouver des moyens de communiquer, en utilisant les émoticônes par exemple, ou bien en modifiant légèrement vos mots. Assez fou quand on se dit que vous pouvez accéder en quelques secondes à un site porno peu importe votre âge ! Dans son dernier rapport, la société Pornhub a d’ailleurs dévoilé que la France était championne d’Europe en matière de connexion sur leur plateforme, juste après les Etats-Unis. Il semble donc essentiel que la parole se libère, et de créer des espaces bienveillants pouvant informer les gens, et notamment les jeunes, en répondant à leurs questions sur la sexualité.
Une vraie tendance chez les stars
Outre Atlantique, la sexualité et le plaisir sont devenus un vrai business pour les stars hollywoodiennes, qui défilent dans les Late shows pour en parler. En 2016, l’actrice Gwyneth Paltrow a lancé sa marque Goop, et a créé le buzz avec sa bougie délicatement nommée “This Smells Like My Vagina”. Un pari risqué, mais payant, puisque tout le stock a été vendu en quelques jours. Sur son site, on peut également découvrir une page Wellness avec un large choix de jouets intimes, tous validés par la star. La chanteuse Lily Allen a également associé son nom à la célèbre marque Womanizer lors de la sortie du modèle Liberty. Et n’oublions pas les gummies de Kourtney Kardashian, pour l’équilibre de la flore vaginale, et qui vous promettent une douce odeur d’ananas…